Le récent drame survenu à Nanterre, où un adolescent de 17 ans a perdu la vie, est un événement terrible qui ne peut laisser personne indifférent. Cependant, en vertu du respect des principes fondamentaux de notre justice, notamment la présomption d’innocence, le policier mis en cause doit être jugé par un tribunal judiciaire et non par le tribunal médiatique. Il est déplorable que le président de la République ait choisi de faire des commentaires prématurés et irresponsables avant la fin de l’enquête.
En ces temps troublés, nous assistons à un abandon alarmant des principes constitutionnels de la part du gouvernement en place, une dérive qui ne fait qu’exacerber la situation actuelle. Cet abandon, motivé par la crainte des émeutes, alimente l’escalade des tensions et des violences. Les conséquences de ces compromissions et lâchetés pèsent lourdement sur le peuple français.
La situation est davantage aggravée par les appels au désordre et à la violence de l’extrême-gauche, en particulier ceux de Jean-Luc Mélenchon. Ces provocations irresponsables bafouent les principes de la démocratie et mettent en péril notre cohésion nationale.
Nous insistons sur le fait que rien ne peut justifier les violences inacceptables que nous observons actuellement dans de nombreuses villes des Hauts-de-Seine, et ailleurs en France. Les agressions contre les forces de l’ordre, les incendies de véhicules, les dégradations de biens publics sont des actes de vengeance privée absolument inadmissibles.
Nous déplorons une érosion de l’autorité de la police et un manque de respect alarmant envers les forces de l’ordre. Cette indiscipline croissante peut avoir des conséquences dévastatrices pour la sécurité des Français.
Par ailleurs, le Rassemblement national des Hauts-de-Seine appelle les collectivités territoriales et le conseil régional d’île-de-France à faire porter la responsabilité financière aux individus ayant dégradé et brûlé nos infrastructures pendant les émeutes. La facture doit être réglée par les délinquants !
En conclusion, nous appelons à un retour à l’ordre, au respect de nos institutions et à la cohésion nationale. Il est temps de laisser la justice faire son travail et de mettre un terme à ces violences injustifiables.